Claude Farrère, de son vrai nom Frédéric-Charles Bargone, né le 27 avril 1876 à Lyon et mort le 21 juin 1957 à Paris , est un écrivain français .
Suivant les traces de son père, un colonel d'infanterie de marine, il se lance dans une carrière militaire et entre en 1894 à l'École Navale . Il est promu enseigne de vaisseau en 1899, lieutenant de vaisseau en 1906, puis capitaine de corvette en 1918. Il démissionne de l'armée en 1919 pour se consacrer entièrement à l'écriture.
Son talent lui vaut un prix Goncourt en 1905 avec Les Civilisés . Il s'inspire de son expérience et de ses voyages pour rédiger une œuvre très abondante. Il écrit principalement des romans à succès, mais aussi des récits de voyages, des ouvrages de marines et des essais sur l'actualité internationale. Il est l'ami de Pierre Louÿs et de Victor Segalen et porta une grande estime à Pierre Loti . L'œuvre de Claude Farrère fut parfois rapprochée de celle de ce dernier. Ainsi, il s'intéresse particulièrement à la Turquie qu'il a visitée 11 fois à partir de 1902 , et surtout au Japon auquel il voue une amitié qui ne s'est jamais démentie. Claude Farrère est invité par le gouvernement japonais en 1938 en tant qu'écrivain "indépendant". Au cours de ce séjour, il se rend en Chine du Nord, en Corée et au Mandchoukouo , et est décoré de l'insigne de deuxième classe de l'ordre du Trésor sacré. Claude Farrère a également écrit un recueil de nouvelles fantastiques , "l'Autre côté", dont certaines nouvelles ont été reprises dans Fiction .
En 1933, il s'engage au sein du Comité français pour la protection des intellectuels juifs persécutés ; il demande aussi à la France de faire bon accueil aux Juifs qui fuient l'Allemagne, à la fois au nom de la générosité et au nom de l'intérêt bien compris du pays : ce serait « une bonne affaire » d'accueillir ces Juifs, comme l'Allemagne avait accueilli des protestants français après la révocation de l'Édit de Nantes .
Pendant l'entre-deux-guerres , il a fait partie de la rédaction du journal des Croix-de-feu , Le Flambeau.
Le 6 mai 1932, il s'interposant entre le président Doumer et son assassin Paul Gorgumov il est blessé de deux balles dans le bras.
Il publie en 1934
"Histoire de la Marine Française"
dans laquelle il explique que l'existence d'une marine a toujours été, en France, l'apanage d'une élite éclairée, généralement peu soutenu par l'opinion publique, et que les grandes défaites subies par la France (début de la Guerre de Cent Ans, Louis XIV, Napoléon) étaient généralement dues à l'absence d'une marine.
Claude Farrère est élu à l'Académie française le 28 mars 1935 , le même jour qu'André Bellessort et Jacques Bainville . Il bat de cinq voix son concurrent, Paul Claudel , pour succéder à Louis Barthou au 28e fauteuil . Après guerre, il devient membre de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain .
Claude Farrère fut président de l'Association des Écrivains Combattants. Il a donné son nom à une distinction littéraire délivrée par cette association, le Le Prix Claude Farrère, créé en 1959 pour « un roman d'imagination et n'ayant obtenu antérieurement aucun grand prix littéraire. » Références Wikipédia
Couverture à coins percaline & dos cuir marron à 4 nerfs
Avec bandeaux, lettrines et culs de lampe
Illustré de nombreuses gravures
In-texte & hors-texte légendées
Les principaux chapitres de cet ouvrage :
-Notre première Marine
-Marins du Moyen-Âge de Charles V à Charles VIII
-A l'époque de la Renaissance de Louis XII à Henri III
-La Grande Marine Royale
-Abraham Du Quesne
-La course et les Corsaires
-Le dix-huitième siècle
-La Révolution Française
-Trafalgar
-Le dix-neuvième siècle
-Aujourd'hui et demain
etc...
PARIS
Flammarion
1934